Le cancer est une maladie qui peut affecter de nombreuses facettes de la vie, des effets physiques aux défis émotionnels. Parmi les effets secondaires des traitements contre le cancer, tels que la chimiothérapie et l’hormonothérapie, les douleurs articulaires ou l’ « arthralgie » sont fréquemment signalées.
Origines de l’arthralgie post-chimiothérapie
Selon des études récentes, l’arthralgie peut être causée par des médicaments utilisés pour traiter le cancer, notamment la chimiothérapie. Des patients atteints de cancer du poumon, notamment, ont signalé des cas d’arthralgie et d’arthrite après une chimiothérapie. Ceci n’est pas uniquement limité aux patients atteints de ce type de cancer. Les femmes ayant combattu le cancer du sein ont également signalé des douleurs musculaires et articulaires.
Les causes de ces douleurs peuvent être variées : présence de métastases osseuses, sécrétion de médiateurs inflammatoires par une tumeur ou encore pression exercée par une tumeur sur les organes avoisinants. Ces douleurs peuvent être transitoires ou chroniques, et leur intensité peut varier de légère à sévère. Pour certains patients, la douleur peut même perturber les activités quotidiennes de base.
Gérer la douleur
Heureusement, il existe des moyens de gérer et de soulager la douleur articulaire :
- Activité physique adaptée : Se mettre en mouvement peut aider à réduire la douleur. Les étirements et les exercices doux, comme le yoga, peuvent améliorer la souplesse et réduire la raideur. En outre, rester actif peut également aider à maintenir un poids sain, ce qui peut réduire la pression sur les articulations.
- Acides gras oméga-3 : Ces acides gras ont des propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. Incorporer des aliments riches en oméga-3 dans son régime alimentaire, comme les poissons gras (saumon, thon, sardines), les noix et diverses graines, peut contribuer à soulager les douleurs articulaires.
- Gérer le stress : La douleur peut être accentuée par le stress. Trouver des méthodes pour gérer son stress, que ce soit par la méditation, la relaxation ou d’autres techniques, peut également aider à réduire la perception de la douleur.
Conclusion
La douleur articulaire peut être un effet secondaire déroutant et perturbant des traitements contre le cancer, mais elle n’est pas insurmontable. En comprenant son origine et en adoptant des stratégies de gestion adaptées, il est possible d’atténuer ses effets et d’améliorer la qualité de vie.
Références: